En 2011, 3 résidents séjournent à HÖFN. Les voici:



10. Dixième résidente, durant deux mois, du 1er octobre 2011 jusqu'au 30 novembre 2011,
Margrét Elisabet Ólafsdottir


Margrét Elisabet Ólafsdottir, islandaise, a été journaliste (art et culture).
Elle enseigne à l'Académie des Arts et à l'Université (Háskoli Íslands), à Reykjavík, l'histoire des nouveaux medias,
mais aussi, en français, l'histoire de l'art français (art moderne et art contemporain).
Critique d'art, elle a aussi fondé l'association LORNA (déjà 10 ans d'existence),
qui promeut les arts électroniques à travers des expositions en Islande,
monte des projets en lien, par exemple, avec la Lettonie ou la Finlande,
et a créé le Festival PIKSLAVERK (qui questionne programmation et codes).
Durant ses deux mois de résidence, Margrét Elisabet Ólafsdottir a travaillé à sa thèse (Université de Paris I),
autour des rapports entre Art et nouvelles technologies, qui devrait trouver son achèvement dans le courant 2012.


Le 1er décembre 2011, Margrét Elisabet Ólafsdotti envoie une petite série d'"images, prises à la volée, sans aucune prétention, ni ambition...
Une petite obsession qui l'a poussée à photographier le ciel - au lever de jour ou au coucher de soleil -,
des photos banales... avant de commencer le travail ou après, durant des escapades en voiture.
Un jeu(?), un travail(?) impressionniste en quelque sorte.
Elle a aussi photographié des arbres frutiers, le vent - et aurait bien aimé pouvoir "photographier" l'aboiement des chiens!
Mais elle a choisi finalement pour HĂ–FN des photos plutĂ´t 'monochromes' ou 'abstraites' oĂą n'apparaissent ni figures ni paysages.
Ce sont donc des moments de pause, puisque qu'il est difficile de laisser des traces d'un travail en cours.
La dernière image présentée ici (prise en voiture) a un sens particulier à ses yeux; c'est alors qu'elle a, dit-elle, décidé de demander si elle pourrait revenir.



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Arles- pleine lune au petit matin


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Arles- la couleur du ciel au lever du jour


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Marseille- le ciel juste avant la tombée de la nuit


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Marignane- en fin de journée après la balade


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Une photo ratée prise dans la voiture en rentrant des calanques




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8 et 9. Huitième et neuvième résidents, durant deux mois, du 1er avril au 31 mai 2011,
Heidi Strand, dont le travail se tisse au fil du textile, et Matthias Kristiansen, traducteur.


D'origine norvégienne, Heidi Strand étudie entre 1976 et 1978 à l'École d'Art de TRONDHEIM, en Norvège.
Entre 1986, et 1987, à L'École d'Art de REYKJAVÍK en Islande.
Depuis 1990, elle se consacre totalement Ă  son travail d'artiste, en Islande, oĂą elle vit avec son compagnon Matthias Kristiansen, islandais.
L'empreinte de la nature islandaise, de sa faune, de ses couleurs est omniprésente dans l' oeuvre de Heidi Strand,
Heidi Strand a exposé, seule, ou collectivement, dans toute la Scandinavie, aux États unis, en Europe et en Asie .
Elle a consacré son séjour à HÖFN à l'écriture d'un livre pour enfants, et à des dessins de futures créations textiles.


Matthias Kristiansen, islandais, a fait des études de langues à l'université: danois, anglais, norvégien.
Il commence par enseigner le danois et l'anglais aux élèves de collège en Islande.
En 1997, il cesse d'enseigner pour se consacrer exclusivement à la traduction: des ouvrages anglais, danois ou norvégiens traduits en islandais, mais aussi parfois des livres islandais traduits en norvégien.
Dans ce cas, Heidi Strand et Matthias Kristiansen travaillent ensemble.
Durant leur séjour à HÖFN, après avoir traduit de concert, il y a deux ans, de l'islandais vers le norvégien, "Hvitta bókin" de Einar Már Guðmundsson,
ils continuent leur travail de traduction en norvégien du dernier livre de l'auteur: "Bankastræti 0", (publié en Islande en mai 2011).
Matthias Kristiansen, en compagnie de Heidi Strand, parviendra à achever lors de son séjour à HÖFN, la traduction en norvégien de "Bankastræti 0", mais il s'était aussi donné une règle absolue;
depuis le 1er jour de son temps de résidence à HÖFN (le 1er avril), jusqu'au dernier (le 31 mai), écrire, quotidiennement, UN poème. Pari tenu...
19 des 55 poêmes qu'il a sélectionnés en fin de résidence ont été traduits en français par Dominique Poulain.
Une petite édition franco-islandaise de cette vingtaine de poêmes est envisagée.


Matthias Kristjansen, le 5 octobre 2011, propose à HÖFN de sélectionner quelques-uns de ses poêmes, (parmi ceux traduits par Dominique Poulain)
6 ont été ici sélectionnés, dont ce premier, un poème en 6 mots, clin d'oeil, en français, de Matthias.....



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